Citation :
il parait que ça détruit les berges de nos riviere et fleuves
a dit seb.
Ce n'est rien de le dire
Sur l'Elorn (29N), ragondins et rats musqués provoquent par leurs terriers fragilisation des berges et érosion accélérée.
La tendance est nette, voir catastrophique sur certains secteurs. Le petit fleuve côtier s'élargit (de 10 m à 12 m de large en quelques années) , perd de sa profondeur, la qualité de son substrat, il n'y a plus d'effet sous-berge (berges creuses) très appréciés des truites, les belles abandonnent les secteurs touchés et les petites sont moins nombreuses. La perte de profondeur et la création de mini-baies favorise le réchauffement de l'eau...
Malgré le piègeage par salariés de l'AAPPMA, gardes-chasses piégeurs
et l'aide des chasseurs, leurs facultés de reproduction et de colonisation rend leur destruction impossible (encore une fois, il s'agit d'espèces qui n'ont rien à faire chez nous et qui ont été introduites pour leur fourrure le premier est originaire d'Amérique du Sud et le second d'Amérique du Nord.)
La réfection de berges au moyen de la technique du génie végétal (pieux verticaux sur lequel sont entrelacés des végétaux et boutures d'espèces locales) donne
quelques résultats encourageants par endroits mais décevants ailleurs. Ces bêtes n'aiment pas la caillasse, mais on ne peut pas mettre des centaines de tonnes de cailloux sur des kilomètres...
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On a les poissons qu'on mérite...