philoo a écrit:
bon sinon sur ta tirade : detruisons le grand tetras qui gene les promoteurs des stations de ski (d'ailleurs en Haute Savoie le boulot est deja fini d'apres la LPO), exterminons les viperes qui menacent les grands meres, massacrons les dauphins qui se gavent d'anchois et font chuter les stocks, etc, etc... bon je peux en faire des kilometres... et oui les animaux sont un frein a la croissance economique a court terme!... et alors c'est une raison valable pour les supprimer ?...
Bon, faudrait voir à pas pousser mémé dans les orties,
est-ce que j'ai parlé UNE SEULE fois de raison valable (avec laquelle je serais d'accord) pour supprimer les loups ??? NON
est-ce que j'ai dit UNE SEULE fois que je voulais voir les loups supprimés ?? NON
alors va falloir arrêter de me casser les c***lles en me traitant de mec qui pense que c'est bien de tuer telle ou telle espèce.
Philoo définitivement je peux plus t'encaisser, j'aurais fait des efforts mais vu que je n'en ai jamais observé envers moi de ta part, là je n'y puis plus rien...
philoo a écrit:
"d'ailleurs si dans ces cas tu veux faire jouer le systeme de concurrence, pourquoi on ne l'appliquerait pas a l'homme lui meme : c'est le plus fort des deux qui mange ! (bon c'est un peu comme ca, mais heureusement pas completement)... "
Franchement, si tu tombes sur une meute de loup et qu'ils te bouffent, ça te paraitra anormal ???
philoo a écrit:
la regle "c'est le plus fort des deux qui a sa place" c'est exactement ce qui differencie un etre humain d'un animal ... j'ai quand meme du mal a croire qu'on puisse encore au 21eme siecle penser des trucs pareils...
Insulte-moi tout ton saoul, je n'en ai que faire, mais sache que cette règle est certes ancienne (origine de la vie), mais non seulement elle est toujours valable (on peut faire un test, toi, un loup et une cote de boeuf, on verra qui a sa place à table) mais perdurera plus longtemps que toi et tous tes descendants. La nature reprend toujours ses droits un jour où l'autre, et ses règles sont immuables.
Pour élargir ma réponse à d'autres interlocuteurs que Philoo...je vais essayer d'être plus clair...
J'ai seulement voulu soulever une question (théorique, philosophique ?) qui m'est venue à la lecture de la phrase de Cédric (que j'aurais très bien pu écrire moi-même si je ne m'étais pas posé cette question justement).
Effectivement si le loup revient naturellement, la première chose qu'on pense est qu'il doit avoir sa place ici (ça me parait logique à la base). Mais en imaginant ce loup revenu ici, installé, je me suis (logiquement je pense détrompez moi sinon) dit que ça allait surement mal se passer avec l'humain car ça se passe déjà pas très bien avec l'ours qui est plus discret et prélève moins que les loups....je me suis donc dit qu'on allait arriver à un stade où il faudrait peut être choisir QUI aurait sa place, le loup ou l'homme car la cohabitation me parait difficile, mais pas la cohabitation avec moi! celle avec le pastoralisme (et je parle pas des randonneurs)
Et franchement, même si je suis d'accord que l'homme a la possibilité de laisser vivre un animal qu'il lui serait aisé de supprimer, je ne pense pas que l'homme atteigne un tel niveau de sagesse d'ici-là que les loups arrivent....
Voilà, j'espère que ce coup-ci vous aurez compris que je me suis seulement posé une question : "Qu'est-ce que c'est qu'avoir sa place quelque part?"
Effectivement, s'il on enlève l'homme des Pyrénées, le loup y aura sa place à part entière, sinon je me le demande.....