c'est sûr qu'avec Jeff et Obiou, on allait pas s'ennuyer.

Arrêtez vos conneries, que cherche-t-on à la pêche ? Le plaisir et je peux vous assurer que sur ce plan, il n'y a pas mieux que la mouche.

Hameçon simple, de plus en plus sans ardillon, ferrage instantané... Si on est pas trop viandard, difficile de faire mieux...
Mais je reste pour la pêche, toutes les pêches... En montagne je monte souvent une canne à mouche et un lancer.
Le problème de fond comme le souligne Jeff est la qualité des milieux, pas les techniques de pêche.

Alors arrêtons les conneries et soyons tous des militants des milieux plus que des fanatiques de telle ou telle méthode.

La mouche était ici un sujet annexe par rapport au problème des réserves, voici mon point de vue : une réserve doit avoir un ou plusieurs objectif biologique, sinon, elle n'a guère de raison d'être sauf quelques cas "plus politiques" comme lorsqu'il y a un risque de voir un parcours privatisé...
On le met en réserve et le propriétaire et ses amis sont coincés !


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On a les poissons qu'on mérite...

Citation :

Le plaisir et je peux vous assurer que sur ce plan, il n'y a pas mieux que la mouche.

Le plaisir, chacun le trouve où il peut. A ce propos, Jos et moi... mais je m'égare.
Disons que m'agiter comme un diable dans l'eau bénite avec de l'eau jusqu'au bide ne fait pas parti de mon éducation. Rester planté comme un piquet de tomate au milieu de la rivière à attendre un gobage, outre une atteinte indiscutable à l'esthétique, me rend passablement nerveux. Particulièrement quand la personne est passée 20 m en amont de moi et a fait fuir à toutes nageoires deux ou trois truites, qui bien calées au fond, attendaient tout sauf une paire de bottes, fussent-elles portées par l'archevêque de Canterbury.

Je suis un pyrénéen, respectueux des valeurs et traditions de cette région. Je ne vais nullement au pays de sa gracieuse majesté pêcher au toc avec mes vers et mes astinfles, et accessoirement y ramener ma science. Si je le faisais, je comprendrais d'ailleurs fort bien que l'on me botte le cul.
Et je ne supporte pas que quelques gus qui ont lu Léonce De Boisset ou autre Lee Wulff (rien que le nom m'amuse) m'interdisent un mode de pêche alors qu'ils ne le connaissent même pas, et qu'ils ne sont pas capable d'enfiler un asticot sur un 16 sans s'en foutre plein leur polaroids.

Citation :

Mais je reste pour la pêche, toutes les pêches...

Moi aussi. A condition qu'on vienne pas m'interdire la mienne. Or, c'est le cas.

Dernière modification par JFB: 18 fév 2017 - 20:38
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Jeff
Dame fario : Si tu ne finis pas dans les temps, tu finiras dans le lac.

difficile ,chez nous on peut encore pecher a tout,comme on veut et quand on veut;j'espère simplement qu'un jour on en vienne pas là ,car je le répète,toutes les peches sont belles,seul la saison et le moment de la journée compte afin de prendre le plus de poissons possible.les pècheurs de lacs le savent bien,il ne faut pas etre sectaire et pouvoir avoir plusieurs cordes a son arc est essentiel pour un bon pécheur.j'en apprends encore et encore tous les jours après 40 ans de peche et environs 300 truites par an.Ne se contenter que d'une seul technique,mème ancestrale relève de la mèdiocrité.Mes livres de chevet sont ceux de pecheurs pyrènnèens comme A.ARIAS,par exemple.Je pense que le meilleur est a prendre dans chaque règion, c'est pour moi comme de l'histoire humaine,il y a du bon a prendre et a apprendre partout,alors que l'orsqu'on se renfèrme sur soi,on meurt peu a peu.......sauf nos populations de truites autochtones qui survivent depuis des millènaires,alors pourquoi ne pas les mettre en rèserve afin de sauvegarder quelques sanctuaires :?:.ce n'est pas de la politique mais peut-etre du bon sens.Car chez nous,il s'agit de gestion patrimoniale.Aucun apport,mais un milieu prèserver et originel, le plus possible.On se bat pour ça,et on y arrive (30truites pour 100 metres) de ruisseau.Par contre cela demande biens des éfforts et ce bènèvolement bien-sur :!:,car le problème est là.....les pècheurs veulent pécher et avoir du poisson de qualité ,mais quand il faut travailler pour réhabiliter des frayères par exemple, hè bien là,il n'y a plus grand monde :!:.On rècolte ce que l'on sème,mème s'il faut semer beaucoup.

Dernière modification par nico24: 18 fév 2017 - 22:29