Citation :

remembrement agricole des années 70 avec libération d'obstacles sur les pentes (si le tracteur peut monter d'une traite, l'esu peut descendre de même...)

Hé oui ! Pour l'avoir oublié, bien que les phénomènes météo bretons n'aient pas la même violence qu'au pied des Pyrénées, on a régulièrement des coulées de terre et de boues que les anciens n'ont pas connu. Coulées accentuées par le traitement mécanique des terres pour enlever les cailloux afin de permettre des récoltes mécanisées des patates...

Il y a trois ans, carrément la terre et les patates sont au centre d'un bourg et des maisons menacées. Une mémé dont le petit jardin avait été envahi a voulu manger des semences. Elle a été bien malade... Sans doute les traitements chimiques...

Depuis, quelques centaines de mètres de talus ont été édifiés dans ce secteur de la basse vallée de l'Elorn où ils avaient été supprimés après les remembrements mais à côté, ça continue à détruire et là, c'est par dizaine de kilomètres...

Citation :

Ce qui confirme la remarque de Cédric, effectivement que l'on ne peut tout canaliser. D'ailleurs il ne faudrait rien canaliser car lorsque l'on aménage, l'on enroche un cours d'eau ou qu'on le canalise, on supprime les zones tampons. Raison pour laquelle dès que nous subissons de violents orages, il y a très souvent et de plus en plus d'inondations : Nimes 1988, Vaison la romaine 1992, Var 2010 et Jean passe... car de plus en plus d'aménagements et constructions : canalisations, endiguements, habitations, béton, parkings...

Nos ingénieurs brillants ont le plus souvent un raisonnement de plombier vis à vis de la circulation de l'eau... or, il faut compter aussi avec les alluvions et les déplacements de blocs parfois énormes et de véritables projectiles comme les arbres entiers qui vont modifier les écoulements, provoquer des embâcles qui céderont ensuite avec un effet de vague qui submergera les ouvrages.
je ne parle pas des maires et des élus qui laissent construire n'importe où, provoque le remblaiement de zones humides protégées... qui deviendront 20 ans après une zone d'activité ou un lieu constructible...

Dernière modification par SPO: 3 juil 2013 - 18:35
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On a les poissons qu'on mérite...

SPO, les hydrauliciens indiquent des probabilités d'événements aux décideurs (élus, etc...), les décideurs décident.
parfois, ils jouent au poker... et parfois, ils perdent sachant que c'est rarement avec LEUR argent qu'ils jouent...
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avec des bonnes godasses, tu passes!

La vallée du Bastan en montant sur Barèges au dessus de Luz, pas grand chose à dire quand on voit ces images.

Curieusement dans certains secteurs, il y a peu de dégâts, comme au niveau des gorges de Luz, du centre de Luz, des vieux ponts ... la vitesse des eaux et la nature du sol doivent pouvoir l'expliquer.




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"Combien y a-t-il de lacs dans les Pyrénées? Qui les a tous vus ?" H. RUSSELL

Nouvelle crue du gave de Pau ...
Lourdes est encore inondée, tous les travaux qui ont été fait depuis Barèges, Cauterets ... ne font-il pas que l'eau s'évacue encore plus vite ?


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"Combien y a-t-il de lacs dans les Pyrénées? Qui les a tous vus ?" H. RUSSELL

ça me parait évident.
Les enrochements qui canalisent le gave de Cauterets en ville et au milieu des campings accélèrent le courant en aval. En 2013, la zone la plus touchée était au niveau de Concé justement en aval de ces aménagements (4 maisons touchées )

L'idéal serait de prévoir des zones d'expansions de crues, ce qui permet de dissiper l'énergie de l'eau. Mais plus facile à dire qu'à faire, surtout dans la vallée de Cauterets qui est très encaissée.

Dernière modification par christophe65: 13 juin 2018 - 19:08