16 oct 2015 - 11:23 | |
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Comme tu dis, ça te fout le fion comme le drapeau du Japon.
Petit historique : Saison 2011, les touches d’un pêcheur, Jeff en l’occurrence, commençaient à foutrement s’espacer, et ce, de plus en plus au fil de la saison… je veux bien croire que je vieillis, que j’y vois moins, que je mets plus de temps à faire un nœud (je parle de celui de l’hameçon, Jos, avant que ça parte en sucette) et que je suis devenu un vieux con, mais quand même, quelque-chose clochait. Surtout qu’il n’y avait pas que les truites qui étaient rares. Plus de cuquets, plus de martin pêcheur, plus de cingle plongeur, plus de bergeronnette… novembre arrive, rien à quasiment rien sur les frayères.
Saison 2012, idem. Prélèvement d’eau et analyse demandée par l’aappma. Depuis, tout ce que je sais, c’est que « des substances qui n’ont rien à faire dans le rebenty » auraient été trouvées. Des analyses complémentaires ont été demandées. L’association « Aude Claire » demande à juste titre des explications.
Quelles substances ? Le rébenty fait 34 bornes, il y a 6 villages, totalisant tout juste 150 habitants permanents. Zéro commerce, zéro industrie… pas un troquet, pas une mobylette, rien. La zone. Une pisciculture en amont, c’est tout.
Résultat : le rébenty, qui devait servir de rivière témoin pour suivre l’évolution de la population de truites de l’Aude, se retrouve dans un état pire que l’Aude. Le tout dans un site classé natura 2000…
Depuis, aucune nouvelle. Rien, nada, peau d’ zébi. Les truites ont disparu, poil au cul. On ne sait rien, mutisme complet.
C’est pour ça que Mr Rouzoul, maire de Niort de Sault (un des 6 villages bordant le rebenty) a demandé la publication de cet article. Pour bien montrer que nous ne sommes pas des gorets, que nous aimerions des fois être au courant de ce qui se passe CHEZ NOUS, et savoir ce qui a intoxiqué le rebenty.
Nous avons beau être une sous espèce en voie de disparition dont tout le monde se branle, espèce qui se nomme les derniers pyrénéens, nous avons quand même le droit de savoir, MERDE ! On veut bien crever dans notre trou à rats et sans truites, mais avec un minimum de savoir et de culture, RE MERDE… c’est, me semble t-il, notre droit le plus strict.
Pour l'illustration, il s'agit d'un truc de journaliste. Mais l'article a été fait pour essayer de faire bouger les choses. La photo est certes bien malheureuse... _________________ Jeff
Dame fario : Si tu ne finis pas dans les temps, tu finiras dans le lac.
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