La race bovine Lourdaise était autrefois reconnue comme une des races bovines les plus laitières du Sud-Ouest. Elle compte aujourd’hui environ 100 vaches réparties dans une dizaine d’élevages des Hautes Pyrénées
En 1934 20000 femelles .
En 1985 12 femelles et 1 taureau sauvés in extrémis
par le dévouement de Pierre Corrèges de Bagnères
de Bigorre.
En 2003 grâce à l'institut de l'élevage
et la détermination de Laurent Avon à Paris et
20 éleveurs passionnés 100 femelles typées
se reproduisent.
APTITUDE SELON LE MINISTERE DE L'AGRICULTURE EN 1934
La principale aptitude de cette race est la
production du lait, soit pour l'approvisionnement des villes,
soit pour la fabrication domestique du beurre, soit pour l'alimentation
des veaux.
Partout où la vente du lait en nature est rémunératrice,
et notamment à proximité des villes d'Argeles
Gazost et Lourdes, on trouve de nombreuses étables peuplées
d'animaux dont la production laitière est abondante et
très fréquemment on trouve dans ces étables
des animaux donnant des productions journalières, en
début de lactation, au-dessus de 15 litres avec une durée
de lactation qui peut atteindre ou dépasser 300 jours.
En moyenne, on peut admettre une durée de lactation de
240 jours et une production totale de 2.000 litres.
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salon agricole de Paris en 1900 |
CARACTERISTIQUES DE LA RACE : code race LO 33.
De robe froment, à muqueuse
roses, la tête est élégante avec un
front large orné de cornes en lyre à section elliptique
portées fièrement sur une tête au chignon
élevé et l'os naval rectiligne.
Depuis une soixantaine d'années la conformation s'est
considérablement améliorée, et sa génétique
a été largement utilisée pour construire
la fameuse blonde d'Aquitaine .
La LO 33 vient de nouveau d'être sollicitée pour
enrichir la blonde d'un peu plus de qualité
maternelle.
Cette race laitière était présente, individuellement
dans toutes les bonnes maisons du Sud-Ouest : « Vache
de Châteaux ».
AUJOURD'HUI EN 2003
Présentée
au salon agricole de Paris en 1998 et 2002 la vache lourdaise
est reconnue comme un trésor vivant aux caractéristiques
génétiques rustiques d'une rare qualité.
La douceur de son caractère, la qualité maternelle,
l'aptitude à transhumer en montagne, l'adaptation à
des variations rapides de nourriture, sa robustesse et longévité
en font un atout génétique puissant pour dynamiser
des races affaiblies par trop de sélection.
La saveur de sa chair et la qualité de son lait très
riche ont toujours fait l'unanimité des vieux bouchers
et des fins gourmets.
Animal remarquable s'il en est sa valorisation laitière
et bouchère mérite d'être poursuivie.